Marie-Philip Poulin s’est bien adaptée à sa nouvelle vie

Un an après la fin de ses études à l’Université de Boston, Marie-Philip Poulin est très heureuse que le hockey soit encore aussi présent dans sa vie.

Après son départ des États-Unis, Marie-Philip s’est installée à Montréal. Repêchée par les Canadiennes au sein de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF), l’athlète beaucevilloise a reçu le trophée Angela James récompensant la meilleure pointeuse de la ligue en saison régulière.

En 22 rencontres, elle a inscrit 23 buts et 23 aides. Les Canadiennes ont terminé au premier rang de la LCHF avec une fiche de 21 victoires et trois défaites. Montréal a toutefois perdu 8-3 en finale de la Coupe Clarkson dimanche dernier contre l’Inferno de Calgary.

«Les Canadiennes sont une véritable famille pour moi. Je donne le meilleur de moi-même avec des coéquipières qui ont beaucoup de profondeur. Ça a été vraiment une saison de rêve», admet Marie-Philip.

Agenda chargé

En plus d’évoluer avec les Canadiennes, Marie-Philip a représenté cette formation le 23 janvier au match des étoiles de la LCHF à Toronto.

Poulin a également joué pour le Canada à la Coupe des quatre nations en novembre dernier, de même qu’à la première édition de la Classique féminine extérieure le 31 décembre à Boston.

Si Marie-Philip a adoré participer à ces événements, elle a découvert un nouveau domaine en étant une des entraîneuses de la formation féminine étoile présente au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.

«On voit vraiment le hockey sous un angle différent. Comme joueur, on ne pense pas à tout le travail qu’il y a derrière le poste d’entraîneur. J’ai beaucoup appris avec Caroline (Ouellette), Kim (St-Pierre) et Valérie (Bois). C’était super de voir les joueuses avec la passion qui brillait dans leurs yeux», avoue-t-elle.

Commandites

Contrairement à d’autres hockeyeuses qui doivent amalgamer le sport et un autre emploi, Marie-Philip Poulin a la chance de s’entraîner à temps plein. Elle est commanditée par plusieurs entreprises, comme Nike et Gatorade, et a droit à du soutien financier public à titre d’athlète d’élite sur le plan international.

Elle n’est donc pas pressée d’utiliser les ressources reliées à son baccalauréat en psychologie. Marie-Philip continuera aussi d’offrir son soutien envers des causes communautaires.

«Je ne tiens jamais rien pour acquis. Je me trouve tellement chanceuse pour ce qui m’arrive en ce moment. J’aime la vie et c’est à cause d’un paquet de personnes», confirme-t-elle.

Marie-Philip évoluera avec Équipe Canada au prochain Championnat du monde de hockey féminin qui aura lieu du 28 mars au 4 avril à Kamloops, en Colombie-Britannique. Elle passera également quelques semaines en Beauce cet été.