«Nous avons été la surprise des séries» – Éric Bertrand

Malgré une cinquième position au classement général, le Cool FM de Saint-Georges a confondu les sceptiques et atteint la demi-finale de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH).

En quart de finale, le Cool FM avait causé la surprise en balayant les 3L de Rivière-du-Loup. Lors de la ronde suivante, Saint-Georges a toutefois perdu contre les Éperviers de Sorel-Tracy.

«Ce n’est pas seulement une question de talent individuel, mais de travailler plus fort en équipe. Personne ne s’attendait à ce qu’on batte la deuxième position au classement (3L). Nous avons développé une belle chimie. Je suis très satisfait du travail de mes gars», dit l’entraîneur-chef Éric Bertrand.

Tirant de l’arrière 3-0 face aux Éperviers, le Cool FM a évité l’élimination grâce à un gain de 6-3 le 12 avril à Saint-Georges, devant 1368 spectateurs.

Le 14 avril à Sorel-Tracy, le Cool FM a baissé pavillon 3-1. Troisième étoile de la rencontre, Adam Russo a fait face à 48 lancers. Durant le week-end, le capitaine Kevin Cloutier jouait avec une blessure au genou, situation obligeant Éric Bertrand à retravailler ses trios.

«Vendredi (12 avril), nous étions acculés au pied du mur. On a pris toutes nos chances et été plus agressifs sur la glace. À Sorel-Tracy (14 avril), Russo a bien goalé, mais les Éperviers ont dominé sur les tirs et mises en échec. Nous savions qu’ils monteraient leur jeu d’un cran pour finir le travail à la maison. Ils voulaient ce match plus que nous», admet Bertrand.

Meilleur en 2019-2020 ?

Intéressé à revenir derrière le banc, Éric Bertrand est certain que le Cool FM connaîtra un rendement supérieur en 2019-2020.

«Il faudra toutefois aller chercher des défenseurs expérimentés pour avoir plus de profondeur. Après plusieurs années difficiles, je sens aussi que la ferveur est revenue chez les partisans. Je les remercie pour leur excellent soutien», d’ajouter Bertrand.

Entraîneur-chef pour la première fois, ce dernier avait été le meilleur pointeur des séries chez le Cool FM en 2018. «Parfois, j’avais le désir de sauter sur la glace pour aider les gars, mais le corps ne suit plus. J’ai adoré coacher, même s’il fallait prendre des décisions difficiles face à d’anciens coéquipiers qui sont aussi des amis», conclut Éric Bertrand.