Nouveau record national pour Jean-Philippe Maranda
Jean-Philippe Maranda et trois coéquipiers ont établi un nouveau record national au relais 4X400 mètres le 15 juillet à Québec lors d’une compétition organisée par le Rouge et Or de l’Université Laval.
L’équipe a complété cette distance en 3m9s50c, soit 19 centièmes de moins que la marque précédente. Jean-Philippe Maranda courait pour l’occasion avec les athlètes Alexandre Dupont, Tristan Smyth et Curtis Thom.
«Nous avons vu que d’autres équipes internationales avaient abaissé leur temps de course en vue des jeux à Rio. C’est une bonne nouvelle d’avoir abaissé le chrono. La course a été une bonne pratique pour nous après les conditions météo difficiles au dernier championnat canadien à Edmonton», explique l’athlète de Notre-Dame-des-Pins.
Attente olympique
C’est le 25 juillet que seront connus les noms des athlètes présents aux Jeux paralympiques à Rio du 7 au 18 septembre. Si Jean-Philippe est presque assuré de participer au relais 4X400 mètres, rien n’est certain pour les épreuves solos au 100, 400 et 800 mètres.
«J’ai atteint ou dépassé les standards olympiques dans ces trois disciplines. C’est Peter Eriksson (entraîneur-chef d’Athlétisme Canada) qui choisira les deux athlètes éligibles pour chaque épreuve», mentionne-t-il.
À 29 ans, Jean-Philippe Maranda en serait à sa première participation aux Jeux paralympiques. Il n’est aucunement stressé par l’ampleur de cette compétition ni par les possibles infections reliées au virus Zika.
«Je veux juste prendre cela comme ça vient. Pour le virus, on reçoit des informations régulières du comité paralympique. Il n’y a aucun danger. C’est plus une histoire qui a gonflé dans les médias», pense Jean-Philippe.
S’il se qualifie pour Rio, Jean-Philippe ne pourra assister à la 15e édition de Destination Loisirs du 2 au 5 septembre à Saint-Georges. Il agissait à titre d’ambassadeur de ce rendez-vous regroupant près de 600 handicapés et accompagnateurs.
«Ça reste un événement qui me tient à cœur. Je souhaite que tout se passe bien. Je travaillerai toujours pour qu’on considère que les personnes handicapées peuvent en faire autant que ceux qui ne le sont pas», affirme Jean-Philippe Maranda.