Patrice Bernier donne de l’espoir à la relève du soccer
Ancien joueur pour l’Impact de Montréal, Patrice Bernier prouve qu’on peut être Québécois et gagner sa vie avec le soccer.
Sur invitation de l’Ascalon de Saint-Georges, celui-ci a donné une conférence le lundi 9 septembre à l’auditorium du Cégep Beauce-Appalaches.
Né à Brossard, Patrice Bernier s’est intéressé au soccer dès l’âge de quatre ans. En 1986, il regarde la Coupe du monde de soccer avec ses parents. La dernière qualification du Canada au championnat remonte à cette année.
«Je comprenais qu’avec le soccer, on peut représenter notre pays partout dans le monde», dit Patrice Bernier.
À 14 ans, il a défendu l’honneur du Canada à la Coupe du monde 1995 des moins de 17 ans. Jouant également au hockey, Bernier a évolué au niveau junior avec les Foreurs de Val-d’Or.
«J’ai arrêté le hockey à 18 ans. C’était le sport le plus populaire au Québec, mais ma passion pour le soccer était plus forte. J’ai même obtenu une bourse pour étudier aux États-Unis (Syracuse) et perfectionner mon talent», explique-t-il.
De l’Amérique à l’Europe
De 2000 à 2002, Patrice Bernier a évolué avec l’Impact de Montréal, dans la United Soccer League (USL). Tentant ensuite sa chance en Europe, il restera sur ce continent pendant près d’une décennie, en plus de participer trois fois à la Gold Cup avec le Canada (2005-2007-2009).
«J’ai joué avec des clubs en Norvège, au Danemark et en Allemagne. Ça m’a permis de voir le monde et jouer contre des professionnels. C’était 12 mois par année à jouer et s’entraîner», mentionne celui-ci.
Patrice Bernier est revenu jouer avec l’Impact de Montréal en 2012, le club ayant joint la Major League Soccer (MLS). Prenant part à la finale de la Ligue des champions (2015) et celle de l’Association Est (2016), Bernier a accroché son uniforme en octobre 2017.
Aujourd’hui, Patrice Bernier est entraîneur adjoint de l’Impact et des équipes U13 à U19 de l’Académie Impact. Comme dirigeant, il prône l’humilité, la détermination et la passion auprès de ses joueurs.
«La motivation doit être intrinsèque. Il faut avoir le goût de performer et faire des sacrifices pour atteindre l’objectif de vivre du soccer», conclut Patrice Bernier.