Piccoli champion du Tour de Beauce: un premier Québécois depuis 24 ans

Le Montréalais, James Piccoli, devient le premier Québécois depuis Jacques Landry en 1994 à remporter le Tour de Beauce, dont la dernière étape s’est déroulée cet après-midi dans les rues de Saint-Georges. Il est également le premier Canadien depuis Svein Tuft en 2008.

Celui-ci a complété l’épreuve du jour au quatrième rang, avec une avance suffisante sur Serghei Tvetcov, le meneur avant l’étape finale, pour le devancer au classement général.

Le Québécois donne beaucoup de crédit à ses coéquipiers pour sa victoire. «C’est avec l’aide mon équipe [que j’ai pu gagner]. Nous avons été agressifs lors des deux dernières étapes. Nous avons essayé d’animer la course et ça a marché», commente Piccoli, qui a apprécié son séjour en Beauce.

Daniel Whitehouse est aussi parvenu à devancer Tvetcov et à se faufiler au deuxième rang du classement général, 11 secondes derrière Piccoli. Pour sa part, Tvetcov doit se contenter de la troisième place, bien qu’il ait mené une bonne partie du Tour de Beauce.

Deux victoires d’étape pour Côté

Pour la deuxième fois en six épreuves, le cycliste de Saint-Henri, Pier-André Côté a franchi la ligne d’arrivée en premier. «Après la première journée, j’avais dit que tout ce qui allait arriver ensuite serait un bonus et je l’ai obtenu aujourd’hui», mentionne le vainqueur de la première étape du Tour.

Pier-André Côté a remporté une deuxième étape au Tour de Beauce.

Il a été suivi de Daniel Whitehouse et Bruno Langlois, qui tentait de répéter son exploit de 2012 et gagner la dernière étape. Il se trouvait seul en tête avec un kilomètre à faire.

Quant à Guillaume Davidson, celui-ci n’a pas réussi à compléter la dernière étape, comme beaucoup d’autres cyclistes. Il est cependant satisfait de son rendement. «Je crois m’en être bien sorti malgré tout. Tout le Tour, je ne réussissais pas à terminer avec le premier groupe, mais ce fut un excellent entraînement», affirme-t-il.

Le Georgien de 18 ans a également les points sur lesquels il devra travailler pour être plus compétitif sur le circuit professionnel. «C’est sûr que je manque encore d’endurance. C’est souvent ce qui manque aux jeunes. Je dois améliorer ma puissance, mais ça va venir éventuellement», conclut-il.