Première saison universitaire: sentiment du devoir accompli pour Rosalie Dulac-Carrier

TENNIS. Rosalie-Carrier-Dulac, originaire de Saint-Georges, est de retour en Beauce depuis peu de temps après la conclusion de sa première saison avec les Railsplitters de Lincoln Memorial University (LMU). Elle se dit satisfaite de cette année recrue dans la National Collegiate Athletic Association.

Au total, la Beauceronne a joué une quarantaine de parties avec cette équipe évoluant dans la South Atlantic Conference, où elle a réussi à conserver une fiche d’environ .500, autant en double qu’en simple. Ses impressionnantes performances de début de saison lui ont permis de participer au tournoi de fin de session. Seulement trois joueuses sur les huit membres de l’équipe de LMU se sont rendues en Caroline du Nord en septembre 2022.

« Au début, tout était impressionnant. C’est la première fois que je quittais le pays pour un bon moment. J’ai dû m’adapter rapidement à ma nouvelle vie autant sur le plan sportif qu’académique. La langue a aussi été une contrainte au départ alors que je ne suis pas bilingue », mentionne l’étudiante en Physiothérapie et en Kinésiologie à cette université située à Harrogate dans l’État du Tennessee.

« Je trouve que pour une première saison universitaire, ça s’est très bien passé. J’ai réussi à me démarquer contre des filles plus vieilles que moi. Du côté, scolaire, j’ai obtenu la cote de 4, la plus haute possible au niveau universitaire américain à mes deux sessions. C’est important pour LMU d’avoir des bonnes notes si tu veux continuer à pratiquer ton sport », ajoute-t-elle.

Cet été, l’athlète de 18 ans passera beaucoup de temps en Beauce. Elle a déjà dans ses plans de redonner à la communauté beauceronne en entrainant des plus jeunes au club de Tennis Beauce. Elle réalisera également quelques tournois afin de garder la forme, mais n’a pas l’intention de se battre pour une place aux championnats québécois et canadien.

« Je souhaite continuer à progresser au cours des prochaines années. Je vais devoir me battre pour conserver ma place avec l’équipe alors que de nouvelles filles feront leur arrivée avec LMU la saison prochaine. Rien n’est garanti au tennis. On ne peut rien prendre à la légère », conclut-elle.