QC Skateboard Camp choisit la Beauce pour son premier camp nomade

Organisant différents types de camps fixes sur le skateboard à Québec et Montréal, l’entreprise QC Skateboard Camp tient présentement son premier camp nomade au centre sportif Lacroix-Dutil à Saint-Georges.

Après treize ans d’existence, la compagnie a choisi d’offrir ce service afin de desservir une clientèle en région désirant se perfectionner au skate. Les participants doivent être âgés de 5 à 17 ans.

«Nous étions déjà venus trois fois à Saint-Georges pour des cours d’initiation et des compétitions locales. Le camp nomade est plus poussé parce qu’il s’étale sur plusieurs jours. On a voulu tester ça en Beauce parce qu’il existe un bon potentiel chez les adeptes du skate», mentionne David Dallaire, entraîneur en chef de QC Skateboard Camp.

Quatorze jeunes participent à ce premier camp. Chaque avant-midi, ces derniers suivent des cours intensifs sur les différentes techniques reliées au skateboard. Les après-midis sont réservés à des cliniques spécialisées, compétitions amicales et exercices libres.

«C’est un camp de 40 heures où tout est axé sur la pratique. On a installé le tiers des modules qui se retrouvent à nos camps fixes, mais c’est suffisant pour les apprentissages. Les jeunes sont bien encadrés et le casque est obligatoire», précise David Dallaire.

Jeunes satisfaits

Âgé de neuf ans, Tommy Pouliot aime son expérience. «Je faisais du skate seulement depuis un an pour le fun. Le camp est vraiment cool et j’ai appris plein de trucs», dit-il.

Plus expérimenté, Thomas Vachon, 12 ans, fait du skate depuis quatre ans. Il a déjà participé à un des camps de l’entreprise l’an dernier à Québec.

«Même avec moins de modules, on peut se perfectionner dans nos sauts et nos mouvements. C’est une bonne idée d’avoir ça à Saint-Georges», pense celui-ci.

QC Skateboard Camp tiendra le camp nomade dans d’autres régions, mais compte bien revenir en Beauce.

«Les camps seront toujours à l’intérieur pour que ça se déroule beau temps comme mauvais temps. S’il pleut, on ne peut pas faire du skate», rappelle David Dallaire.