Samuel Couture-Dumas évoluera en football dans la NCAA
Dès l’automne prochain, Samuel Couture-Dumas poursuivra sa carrière de footballeur avec le Clan de l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique.
Cette formation évolue en division 2 dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). Il s’agit de la seule équipe canadienne dans cette ligue regroupant des formations basées aux États-Unis.
«Ça a toujours été un rêve pour moi d’atteindre la NCAA. En plus, Simon Fraser fait partie des meilleurs écoles de business au Canada et je voulais justement étudier en comptabilité», précise l’athlète de Saint-Côme.
Ancien membre des Dragons de la Beauce-Etchemins et de l’Arsenal de l’Académie Saint-Louis à Québec, Samuel a passé ses trois dernières saisons avec les Cougars du Collège de Lennoxville comme joueur de ligne offensive.
L’été dernier, il a visité 11 universités à travers le camp All Out en sol américain pour montrer ses habiletés sur le terrain. Simon Fraser n’était pas inclus dans le parcours.
«Yves Dossous (directeur du camp) a envoyé des infos à mon sujet là-bas et l’équipe était intéressé à mes services. Le niveau de football est semblable à celui au Québec, mais d’aller là-bas me permettra de continuer mes études en anglais», explique Samuel.
Partant ?
Les études de Samuel seront entièrement payées par une bourse d’études, un symbole de confiance des entraîneurs selon le footballeur beauceron.
«Avec les Cougars, j’ai été partant lors des deux dernières saisons. L’entraîneur-chef du Clan (Kelly Bates) m’a confirmé que j’avais des chances d’être partant même si je suis une recrue», ajoute Samuel.
À 6’4 et 280 livres, ce dernier aura sûrement le gabarit nécessaire pour s’imposer contre les autres équipes de la conférence Great Northwest.
«À Lennoxville, je jouais comme garde et bloqueur. Le Clan me voit plus comme garde. C’est parfait, car je me sens plus à l’aise dans cette position» confirme-t-il.
Ayant signé sa lettre d’intention le 2 février, Samuel Couture-Dumas sera le seul Québécois membre de la formation britanno-colombienne. Il tient à remercier tous ses anciens entraîneurs. «C’est grâce à eux si j’ai eu la chance de me rendre aussi loin pour avoir cette opportunité», pense-t-il.