Surmonter de graves accidents par l’activité physique

Jonathan Coulombe, Hélène Gilbert et Denis Lacombe ont tous subi de graves accidents. Refusant de s’apitoyer sur leur sort, ils ont retrouvé un équilibre dans leur vie grâce à l’activité physique.

Le 26 novembre 2002, Jonathan Coulombe a été impliqué dans un accident de voiture en Haute-Beauce. Dans le coma pendant trois mois, il s’est réveillé avec une paralysie du côté gauche de son corps.

«J’ai subi un traumatisme crânien qui m’a obligé à réapprendre à faire des choses comme manger, marcher et même parler. Pour ça, j’ai fait plusieurs exercices à l’IRDP (Institut de réadaptation en déficience physique) à Québec», précise Jonathan Coulombe.

Comme Hélène et Denis, il s’entraîne régulièrement chez Tonus centre de mise en forme à Saint-Georges à travers des exercices adaptés à sa condition.

Aujourd’hui, Jonathan est capable de marcher sans une canne et fait du vélo extérieur grâce à un modèle adapté avec un moteur électrique. «Je suis beaucoup plus solide sur mes jambes», confirme-t-il.

AVC

La partie gauche du corps d’Hélène Gilbert a été paralysée à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu le 16 janvier 2010.

Pendant plusieurs mois, Hélène Gilbert a aussi dû réapprendre des choses simples pour le commun des mortels grâce à l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) à Beauceville.

«Mon neuropsychologue insistait pour que je m’exerce dans un gym. J’étais réticente au départ, mais ça m’aide encore beaucoup. En plus, ça développe le social», mentionne-t-elle.

Toujours accompagnée par Praline, son chien Mira, Hélène Gilbert a d’ailleurs lancé l’idée de créer un volet pour les personnes à mobilité réduite au sein du regroupement «le Cube de Marche de Saint-Georges».

Croisière italienne

Le 13 septembre 2008, Denis Lacombe se relaxait dans un spa sur un bateau de croisière en Italie. En sortant du spa, celui-ci s’est brisé le cou après une chute sur une surface mouillée.

«Ça a touché la moelle épinière et j’ai subi une paralysie du côté droit à mon retour au Québec. Si je n’avais pas été opéré à temps, j’aurais été en fauteuil roulant pour le reste de ma vie», précise M. Lacombe.

La réadaptation à l’IRDP a remis Denis Lacombe sur la bonne voie. Sportif dans l’âme, il refusait d’abandonner cet aspect de sa vie.

«En plus de m’exercer chez Tonus,  j’ai recommencé à faire du vélo. Je tonds moi-même mon gazon et je conduis encore ma voiture», soutient-il.

Denis Lacombe a un message clair pour toutes les personnes ayant des limitations à la suite d’accidents. «Sortez de chez vous et laissez faire les préjugés. Ce qu’on vit, c’est plus qu’une résurrection. On voit la progression chaque semaine», dit-il.