Un sport hivernal encore marginal chez nous

Le patin à neige reste un sport marginal chez nous. Les boutiques sportives et les infrastructures de glisse seront-elles ouvertes à son développement ?

Propriétaire de Cléri la Source du sport à Saint-Georges, Dave Vallée a entendu parler de cette discipline par des vidéos sur le web. Aucune démarche n’a été effectuée par la boutique pour se procurer des patins à neige.

«Ce sera difficile tant qu’il n’y aura pas un distributeur canadien. Si ça arrive, nous serions intéressés à en vendre tout dépendant des prix», précise-t-il.

Selon lui, ce sport s’inclut dans la mode du ski hors-piste. «J’ai des amis qui font de la montée avec des skis standards. Des peaux de phoque sont installées sous les skis. Ça permet d’aller partout», confirme Dave Vallée.

Chez Chronocité à Saint-Georges, Daniel Drouin ne connaissait pas l’existence du patin à neige. Propriétaire de l’entreprise, il suit les tendances sportives pour offrir de nouveaux produits à ses clients.

C’est d’ailleurs son commerce qui a été le premier à vendre des <I>fatbikes<I> en Beauce. Ce vélo permet de rouler dans le sable et la neige.

«Je vais m’informer. C’est quelque chose qu’on pourrait vendre en faisant directement affaire avec Sled Dogs», croit M. Drouin.

Centres de ski

Au Mont-Orignal, les skieurs et planchistes côtoient d’autres méthodes de glisse, comme le snowscott où le sportif utilise une planche muni d’un guidon. Les descentes en patins sur neige de Jean-Rock Veilleux étaient une première selon le directeur général Marc Lacroix.

«On ne refusera pas l’accès aux gens qui ont des patins, mais le Mont-Orignal n’en fera pas la promotion pour l’instant. Si la personne se blesse, ça devient sa responsabilité», soutient celui-ci.

Au Centre de ski Saint-Georges, l’accès sera refusé aux gens avec des patins sur neige. L’utilisation dans les sentiers hors-piste, comme ceux au parc des Sept-Chutes, sera tolérée dans une certaine mesure.

«Il faut que ça n’interfère pas avec ce qui existe déjà et que ça ne brise rien. Au centre de ski, on a déjà interdit le snowscott pour une question d’assurance», mentionne Carole Paquet, directrice du Service des loisirs et de la culture de Ville Saint-Georges.

Autre texte sur le sujet :
http://www.leclaireurprogres.ca/sports/2016/1/20/jean-rock-veilleux-veut-populariser-le-patin-sur-neige.html