Une autre année record pour les terrains de golf 

GOLF. Après une saison record en raison de la pandémie en 2020, les clubs de golf de la région ont connu une autre année historique sur le plan d’achalandage. Selon les clubs de golf de Saint-Georges, Saint-Benoit-Labre et Saint-Benjamin, la clientèle a été présente durant tout l’été et encore plus que l’an dernier.

Les propriétaires de terrain de golf ont eu la chance de commencer leur saison beaucoup plus tôt. Par exemple, au club de golf du Moulin Laflamme à Saint-Benoit-Labre, les golfeurs ont pu fouler les terrains à partir du 31 mars, comparativement au 20 mai en 2020.

« On a pu observer une autre hausse importante pour le nombre de rondes de golf cette année. Il y a eu plus de 40 000 départs depuis le début de l’année », affirme le nouveau directeur général du Club de Golf de Saint-Georges Pierre-Luc Gilbert.

Les belles températures de l’été ont également un impact sur l’achalandage sur les verts de départ. « Il y avait quelques endroits dans l’herbe longue qui ont brûlé en raison du peu de pluie reçue, mais ça n’a pas empêché les golfeurs de pratiquer le sport qu’ils aiment tant sur un terrain de qualité », mentionne Tommy Hazen, directeur adjoint au club de golf du Moulin Laflamme à Saint-Benoit-Labre.

Une réalité possible à long terme ?

Dans le passé, les clubs de golf au Québec ont connu leurs lots de difficulté concernant l’achalandage sur le terrain. Quelques-uns ont dû fermer et d’autres avaient des chiffres d’affaires peu glorieux. Aujourd’hui, les choses se sont replacées, mais cette nouvelle réalité peut-elle durer dans le temps ?

Selon Tommy Hazen et Pierre-Luc -Gilbert, la situation actuelle est exceptionnelle. Garder de tels chiffres sera très difficile, mais ils ne pensent pas retourner à la difficile réalité vécue avant la pandémie. « On est sur une belle lancée. Je crois que cette situation va durer encore quelques années. Si l’achalandage est à la baisse, je pense seulement qu’au lieu de refuser des joueurs, nous allons pouvoir tous les accepter », indique le directeur adjoint du club de golf du Moulin Laflamme.

Du côté de Cindy Faucher, superviseuse des opérations au Club de golf le Grand Héron à Saint-Benjamin, elle n’a pas répondu à la question avec autant d’optimisme. « C’est la question que je me pose. Est-ce à cause de la pandémie ? Les joueurs voudront-ils retourner aux États-Unis lors de l’ouverture des frontières ? Difficile de répondre, j’ai hâte de voir l’achalandage des prochaines années », admet-elle.

Un nouveau directeur général à Saint-Georges

Pierre-Luc -Gilbert est entré en fonction le 13 septembre dernier à la suite du départ de Maïté Boily. Pierre-Luc est originaire du Saguenay et est un joueur de golf expérimenté. Il s’est impliqué pendant plusieurs années dans le domaine du sport, dont pour une association de soccer du Saguenay.

Dans les prochaines années, Pierre-Luc Gilbert compte faire dynamiser de nouveau le chalet, récemment rénové, en plus de relancer les activités dans la salle de réception, dans la cuisine et sur le terrain.