Une course de rabaska qui reviendra chaque année à Saint-Georges

Pour une deuxième année d’affilée, la Beauce a accueilli une étape du circuit provincial de rabaska Protomoule.

À travers neuf équipes, une centaine de rameurs ont participé à cette course tenue le 27 juin sur la rivière Chaudière à Saint-Georges. Les participants devaient parcourir une distance de 25 km sur huit tours.

Deux formations provenaient de la région, soient Canotage de Beauce et le Drakkar de Beauce. Les autres équipes étaient basées à Trois-Rivières, Shawinigan, Waterloo et Québec.

Les canots partaient du barrage gonflable, contournaient l’île Pozer par la droite jusqu’au pont David-Roy avant de revenir par le couloir entre l’île Pozer et la 1ère Avenue.

En nouveauté, les équipes ont effectué un portage durant le parcours. Cette opération consiste à sortir le canot de la rivière et à le transporter rapidement sur une remorque jusqu’à un autre point pour une remise à l’eau.

Gagnants et activités

La formation Gervais Auto de Shawinigan a remporté les honneurs de cette course en effectuant le trajet en 2h24m26s. Comme en 2014, Canotage de Beauce a pris le troisième rang avec un chrono de 2h25m42s. Le Drakkar de Beauce a amélioré son rendement avec une sixième place et un temps de 2h29m22s.

«On a failli se faufiler en deuxième place, mais on a dû reculer après avoir manqué une bouée au dernier tour. C’était beaucoup plus serré cette année. En plus, on avait une moyenne d’âge plus élevée que les autres équipes et plusieurs rameurs qui n’avaient jamais coursés», précise Berthier Rodrigue, responsable de l’équipe Canotage de Beauce.

Les personnes assistant à la course avaient l’occasion d’en savoir plus sur la pratique du rabaska grâce à des tours gratuits sur la rivière et des exercices sur cardio rameur. De l’animation était aussi offerte sur l’île Pozer avec le groupe Eux-Autres et Pascal Lachance.

«C’est certain que la course reviendra l’an prochain vers la fin juin. Le but est de faire découvrir ce sport aux Beaucerons. Malgré la température chaude, les rameurs n’ont pas subi un coup de chaleur, car ils savent qu’on doit s’hydrater constamment», stipule Martin St-Laurent, secrétaire et responsable des communications pour le Drakkar de Beauce.