Une participation unique pour Bruno Vaillancourt

TRIATHLON. Le 3 juillet prochain, Bruno Vaillancourt, originaire de Sainte-Aurélie, participera au triathlon extrême Canada Man/Woman de Lac-Mégantic. Il s’agit de la seule étape de la XTRI World Tour qui sera organisée au Canada.

Lors de cette journée qui débutera à 4 h 30, l’athlète etcheminois devra parcourir 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42 km de course. Ce défi sportif organisé par Endurance Aventure représente donc un parcours total de 226 km avec 4 km de dénivelé positif jusqu’au sommet du mont Mégantic.

« Je ne vais pas là pour la victoire, je suis un triathlonien récréatif. Mon objectif est de me donner un défi personnel, de compléter le parcours et d’inspirer les autres en montrant que tout est possible quand on le veut, même si l’on n’est pas un athlète d’exception », affirme celui qui organise aussi le Défi Beauceron et le Triathlon Abénaquis.

Âgé de 46 ans, l’Aurélien n’en est pas à sa première expérience en triathlon, mais il n’a jamais réalisé un défi d’aussi grande envergure. Dans le passé, il a participé à deux reprises au Ironman du Mont-Tremblant et a complété une vingtaine de triathlons en un peu plus de dix ans d’expérience. 

Accompagnateurs d’importance

Pour compléter ce parcours, il sera accompagné de sa conjointe Annie Labbé, dans un rôle de support, et de Rosalie Poulin, qui réalisera la portion de course dans le bois. Michel Bernier, décédé l’an dernier, sera aussi présent à distance, selon M. Vaillancourt, eux qui s’étaient promis de réaliser ce défi ensemble.

« Michel Bernier était un grand ami. On avait les mêmes objectifs et on s’est entraîné longtemps ensemble. Tous les deux, on a commencé les triathlons à un âge plutôt avancé. Notre parcours était assez semblable. Après son décès, on a créé une fondation à son nom, notre façon de lui rendre hommage », mentionne-t-il.

Une longue préparation

L’entraînement pour réaliser ce triathlon extrême a débuté il y a six mois avec la pratique d’un des trois sports d’un triathlon sur longue distance tous les dimanches. À moins de deux semaines de l’événement, Bruno Vaillancourt ne réalisera pas d’autres entraînements d’envergure. Il va se reposer, tout en conservant la forme, pour s’assurer d’être dans sa meilleure condition autant physiquement que mentalement le jour du départ.

« Ça fait six mois que l’on s’entraîne pour réaliser notre meilleur résultat. Je sais que ça va être une journée très difficile, mais je suis tout de même très fébrile. J’ai déjà hâte de commencer et d’avoir complété le tout », conclut-il.