La série documentaire autochtone «Laissez-nous raconter» présentée au TIFF

TORONTO — La version anglaise de la minisérie documentaire autochtone sur les onze nations autochtones du Québec «Laissez-nous raconter» sera présentée au Festival international du film de Toronto (TIFF).

La série documentaire en quatre épisodes, réalisée par l’Abénaquise Kim O’Bomsawin, donne la parole aux onze nations autochtones du Québec pour qu’elles se racontent «à leur manière et de leur point de vue». La série avait été diffusée en français à la télévision de Radio-Canada en novembre dernier — et elle est toujours offerte gratuitement sur la plateforme TOU.TV.

«Laissez-nous raconter» est par ailleurs finaliste au Québec dans cinq catégories pour les prochains prix Gémeaux: meilleure émission ou série documentaire «société», meilleure réalisation d’une émission ou série documentaire «société, histoire, politique et économie», scénario, recherche et direction photo.

La version anglaise de la série fait partie des neuf productions télévisuelles présentées dans le cadre de la section télé du TIFF.

Ce programme «Primetime» accueillera aussi la série «Black Life: Untold Stories», que la CBC programmera cet automne. La série en huit épisodes s’annonce comme un «recadrage de l’histoire des Noirs». Elle est notamment coproduite par l’une des fondatrices de «Black Lives Matter Canada», Sandy Hudson, et par l’ancien joueur de hockey P.K. Subban.

Parmi les autres productions canadiennes annoncées dans la section «Primetime» au TIFF, citons la comédie de Crave «Bria Mack Gets A Life», sur une femme noire de 25 ans qui navigue dans un monde blanc.

Du côté des productions internationales, on annonce la première mondiale du film de Netflix «All the Light We Cannot See», basé sur le roman d’Anthony Doerr, prix Pulitzer en 2015. Le film, réalisé par le Montréalais d’origine Shawn Levy, met en vedette notamment Mark Ruffalo et Hugh Laurie.

On remarque aussi «Expats», suite de «The Farewell», de Lulu Wang, avec Nicole Kidman en expatriée à Hong Kong, ainsi que «Bad Boy», une série israélienne sur un adolescent envoyé dans un centre de détention pour mineurs.