Demande en hausse et main-d’œuvre en baisse

Alors que la demande de reboisement est en recrudescence, il est difficile de trouver des employés pour travailler dans les pépinières.

À lire aussi : Production forestière essentielle pour l’économie et l’environnement

«La production a augmenté de 30 % avec la bourse du carbone. Planter des arbres aide à absorber la pollution. Ça prend au moins 30 ans avant qu’un arbre atteigne sa pleine maturité, d’où l’importance de reboiser rapidement», indique Nicole Doyon, directrice générale de Bechedor.

L’entreprise a déjà compté plus de 200 employés. Aujourd’hui, une cinquantaine de personnes travaillent chez Bechedor, dont une quinzaine de semi-retraités.

«Je pourrais engager beaucoup plus de monde. C’est la première saison où j’ai dû embaucher des travailleurs étrangers», précise Mme Doyon.

Selon elle, le travail saisonnier et physique rebute certaines personnes à essayer ce domaine. «Ce n’est pas un travail de force, mais plutôt d’endurance. Comme on est ouvert de la mi-avril à la fin octobre, les employés tombent sur le chômage en hiver», dit celle-ci.

Sur l’aspect salarial, les employés gagnent entre 13,50 $ et 17 $ par heure. C’est toutefois l’esprit d’équipe qui aide Bechedor à conserver son personnel actuel. «Une pépinière, ça ne peut pas se gérer avec juste une personne. Chaque employé effectue des tâches importantes», confirme Nicole Doyon.