Saint-Alfred : un problème environnemental connu depuis longtemps

Depuis plusieurs années, la municipalité reçoit des avis de non-conformité de la part du ministère de l’Environnement. Ce sera maintenant chose du passé.

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À Saint-Alfred, la plupart des résidences dans le secteur qui sera desservi par les nouvelles infrastructures n’avaient aucun système de traitement des eaux ni de fosses septiques. «Pour plusieurs, tout s’en allait directement dans le pluvial qui s’en allait jusqu’à la rivière Noire et ensuite vers Beauceville et la rivière Chaudière», mentionnent le maire Jean-Roch Veilleux et la directrice générale, Diane Jacques.

Il n’y avait que six ou sept fosses septiques conformes dans ce secteur et celles-ci étaient en fin de vie, explique M. Veilleux. Ce n’est pas pour rien que la municipalité travaillait depuis neuf ans pour réaliser ce projet.

Des résidences sans eau courante

Le maire Veilleux précise même que présentement, trois résidences n’ont pas l’eau courante. Parmi celles-ci, il y en a deux qui ont ce problème depuis deux ans. «Le niveau de la nappe phréatique a baissé et comme les gens ont des puits de surface, il n’y a plus d’eau. Surtout cet été avec la sécheresse qu’on a, le problème s’est aggravé», dévoile le premier magistrat.

Selon lui, les résidents devaient transporter de l’eau et se rendre chez des parents et amis pour se laver, faire le lavage et autres tâches nécessitant de l’eau courante. Certains stockaient l’eau qu’ils étaient allés chercher dans le bain. D’autres résidents faisaient venir un camion d’eau pour remplir leur puits. «Au printemps à la fonte des neiges, ils avaient un peu d’eau alors ils faisaient des réserves», ajoute M. Veilleux.

Pas d’eau potable

Par ailleurs, le maire explique aussi qu’environ 75 % des résidents ne consomment pas l’eau, car celle-ci est contaminée. Ce n’est cependant pas le cas de l’ensemble des maisons. D’autres purifient l’eau grâce à des systèmes à osmose inversée leur permettant de consommer leur eau.

Grâce au programme PRIMEAU (voir autre texte), 95 % des coûts de l’aqueduc et 95 % des coûts des égouts sont subventionnés par le gouvernement du Québec. Les citoyens pourront pousser un soupir de soulagement tout en buvant un bon verre d’eau fraîche.