La bonne humeur au rendez-vous à l’occasion du 25e Woodstock en Beauce

Des festivaliers enthousiastes, heureux et souriants: c’est ce qui décrit le mieux la 25e édition du festival Woodstock en Beauce selon son président et coordonnateur, André Gagné.

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L’événement, qui s’est tenu à Saint-Éphrem du 27 au 30 juin derniers, a été «un succès» pour ses membres organisateurs, car «les gens présents étaient toujours contents, en plus d’avoir beaucoup de plaisir».

Les festivaliers ont vécu une deuxième journée sous le soleil, le vendredi 28 juin.

«Nous avons vécu une très belle et surprenante année de festivités. Après 25 ans d’existence, notre clientèle a vieilli. Nous avons alors compris qu’il était primordial de rajeunir notre offre musicale et de proposer des spectacles destinés à la nouvelle génération de festivaliers, afin qu’ils apprécient, eux aussi, leur expérience sur notre site», explique M. Gagné.

Selon les dires de ce dernier, la proportion de billets vendus sur le Web et à la porte serait d’ailleurs sensiblement égale cette année.

«Les plus jeunes se sont montrés davantage intéressés par les différentes performances, plus particulièrement par Fouki, Alaclair Ensemble et Simple Plan, tandis que les plus vieux s’y sont déplacés en grande partie pour le camping et l’ambiance en général», précise-t-il.

Certains campeurs ont usé de beaucoup d’imagination.

Le clou du festival

Parmi l’ensemble des prestations présentées par les artistes impliqués au cours de la fin de semaine, c’est sans aucun doute la présence du cofondateur du Woodstock Music & Art Fair de 1969, Michael Lang, qui s’est avérée l’un des moments forts de cette 25e édition.

«Quel gentleman incroyable. Tout le monde était emballé de sa venue dans la région. Il a pris le temps de répondre aux nombreuses questions du public et de signer tous les autographes que les spectateurs lui ont demandé. Plusieurs personnes ayant connu l’époque de la mouture originale du festival aux États-Unis m’ont notamment écrit pour me dire à quel point ils l’ont trouvé gentil», ajoute le principal intéressé.

Une réflexion s’impose

Entre autres marqué par le retour de la grande scène après quelques années d’absence, le déroulement de l’événement a toutefois suscité son lot de questionnements en 2019.

Les sourires étaient au rendez-vous en cette 25e édition.

«Les gens veulent à la fois voir des gros noms du domaine artistique se produire sur nos planches ainsi que simplement camper et s’amuser sur place. Puisque l’élaboration de la programmation de la scène principale extérieure engendre des milliers de dollars en termes de dépenses, nous devrons réfléchir sérieusement à l’avenir de cette installation», confie André Gagné.

Celui-ci se penchera donc, en compagnie de ses associés et de ses employés, sur deux possibilités en vue de la prochaine édition.

«Nous avons le choix de laisser tomber la grande scène, de se concentrer sur la grange et de maintenir nos coûts d’entrée tels qu’ils le sont actuellement, ou encore de continuer d’utiliser les deux et d’augmenter nos prix en conséquence», conclut-il.