«La seule force que je possédais, c’était de ne rien ressentir» – Peter Mac Leod

Originaire de Lac-Drolet, l’humoriste Peter Mac Leod a récemment lancé son tout premier livre intitulé L’homme de ma vie, rédigé en collaboration avec l’auteur Samuel Larochelle.

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Dans cet ouvrage, qui ne se veut ni une biographie, ni un livre de croissance personnelle, Peter Mac Leod raconte pourquoi il a frappé un mur à l’âge de 46 ans.

«Je me protégeais et je me considérais comme l’homme le plus fort du monde mais en réalité, la seule force que je possédais c’était de ne rien ressentir, peu importe si la situation à laquelle je faisais face était positive ou négative», confie-t-il.

Ce dernier en profite également pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à se lancer dans un processus d’introspection d’une durée d’environ cinq mois, dans le but d’arrêter de se mentir et de comprendre qui il était devenu.

Une transformation complète

Dès les premières pages du roman, Peter Mac Leod se souvient de l’élément déclencheur ayant mené à sa grande remise en question. C’est une «séparation brutale» survenue en décembre 2015 qui s’est avérée être le point tournant de son histoire.

«J’ai revisité chacune de mes relations amoureuses et constaté que la première, quand j’avais quinze ans, avait cassé quelque chose en moi, et que la dernière m’avait laissé complètement sur le cul», précise-t-il.

Il a également pris le temps d’analyser la relation qu’il avait avec son travail et sa famille à cette époque. «J’ai remis en question mon métier. J’ai réalisé à quel point mes parents avaient contribué à construire l’homme sans faille que je pensais être», renchérit le principal intéressé.

L’ouvrage de Peter Mac Leod n’est ni une biographie, ni un livre de croissance personnelle, mais bien un récit racontant les cinq mois qui ont changé le cours de son existence. (Crédit photo: Julien Faugère)

L’humoriste ne traversait à ce moment-là ni une peine d’amour, ni une crise de la quarantaine ou encore une dépression.

«J’ai plutôt foncé dans un mur de mensonges, de déni et de barrières que j’avais moi-même érigées. Je m’étais fait une armure et elle était devenue lourde à porter», soutient-il.

Cette réflexion sur lui-même a d’ailleurs été des plus bénéfiques. «Je me suis fait un beau cadeau en travaillant sur moi. Pour la première fois de ma vie, je sens que je suis sur la bonne route», mentionne l’humoriste.

Retrouver sa vraie nature

Bien que sa mission première soit d’abord et avant tout de se rapprocher de plus en plus de la personne qu’il est réellement, Peter Mac Leod se dit heureux d’apprendre que son initiative fait boule de neige à travers les pages de son oeuvre.

«J’ai reçu énormément de commentaires et de témoignages de la part des gens du public, mais aussi d’amis du milieu artistique québécois. Certains m’ont avoué avoir envie de s’aimer davantage et de devenir meilleurs après la lecture de mon roman. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur», conclut-il.

Notons que L’homme de ma vie est disponible en librairies depuis le mercredi 23 janvier dernier.