Le pianiste Jacob Bernard poursuivra sa formation musicale aux États-Unis

Âgé de 18 ans, le pianiste georgien Jacob Bernard vient tout juste de compléter sa 11e année de piano. Après avoir terminé le dernier examen de son parcours le vendredi 31 mai dernier, à l’Université Laval de Québec, ce dernier poursuivra ses études au Pensacola Christian College, en Floride, dès le mois d’août prochain.

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Originaire des États-Unis, c’est à l’âge de quatre ans que Jacob Bernard s’est installé à Saint-Georges avec sa famille. C’est ensuite cinq ans plus tard, à neuf ans, qu’il a entamé des cours de piano en privé dans sa municipalité d’accueil.

«C’est un talent que Dieu m’a donné et je veux l’utiliser. Il s’agit également d’une passion familiale, puisque ma mère et mon frère jouent eux aussi du même instrument que moi», explique le jeune musicien.

Jacob Bernard est en compagnie de sa professeure de piano, Esther Bureau.

Ayant fait ses premières armes avec l’organiste et professeure de piano Esther Bureau, ses années d’apprentissage en tant que débutant n’ont pas été des plus faciles.

«Je ne pratiquais pas toujours assez, mais celle qui m’a enseigné a été une vraie amie pour moi. Elle m’accompagnait en demeurant patiente et persévérante à mes côtés», ajoute-t-il.

C’est finalement en entamant la sixième année de son cursus musical que le désormais résident de la Beauce a commencé à davantage apprécier l’art auquel il s’adonnait de façon régulière.

«J’ai suivi une classe de maître avec un professeur émérite qui s’est déjà produit en Europe. Lorsque j’ai interprété l’un de mes morceaux devant lui, il m’a dit que je jouais comme un pianiste de 11e année. Ses mots m’ont vraiment motivé à continuer dans ce domaine», confie Jacob Bernard.

Une discipline quotidienne rigoureuse

De nombreuses heures de pratique sont nécessaires chaque semaine.

Dès ses débuts, le Beauceron s’est inscrit à divers concours et festivals. Il a dû consacrer de nombreuses heures à sa passion afin de s’améliorer année après année.

«Quand j’ai atteint un niveau plus avancé, je devais suivre des cours à raison d’une heure par semaine et pratiquer chaque jour à la maison pendant environ deux heures», renchérit le principal intéressé.

Celui qui a mis la main sur le prix Sœur-Thérèse-Filion d’une valeur de 400 $ lors de la 34e édition du Festival Clermont-Pépin en mai dernier, en plus de remporter la première position dans la catégorie privée (Piano 9e et 11e degrés), a d’ailleurs appris à gérer son stress avant ses prestations devant le public grâce à sa participation à ce genre d’événement.

Poursuivre sa formation à l’étranger

Jacob Bernard reçoit la bourse Soeur-Thérèse-Filion. Il est entouré de Soeur Marie Grenier et du président du Festival Clermont-Pépin, Robert Maheux.

Inscrit dans le programme Music and Performing Arts, option Keyboard, dans une université américaine privée «qui possède des bases solides, de bonnes morales, et où les professeurs sont de très bons musiciens connus autour du monde», Jacob Bernard sera sur les bancs d’école pendant quatre ans chez nos voisins du Sud.

«Mon oncle à étudié là-bas et mes grands-parents habitent dans la ville où se situe ma future école. Je ne me retrouverai donc pas en terrain inconnu», conclut-il.

N’ayant pas encore d’idée précise de ce à quoi ressembleront ses projets d’avenir ainsi que sa carrière artistique, le musicien de la région laisse toutefois la porte ouverte à un possible changement de métier.