L’expérience Salem présentée à guichets fermés deux soirs de suite

L’expérience immersive Salem, incluant la présentation de la pièce de théâtre Les Sorcières de Salem ainsi que d’une nuit d’épouvante scénarisée et participative, a été présentée à guichets fermés, les 23 et 24 août derniers. Alors qu’un total de 160 spectateurs ont répondu présent aux deux représentations extérieures, 50 participants ont quant à eux choisi de poursuivre l’aventure, sur la Terre des Menhirs de Saint-Victor.

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Pour l’occasion, le public, a d’abord été transporté à Salem, au Massachusetts, en 1692. En début d’histoire, la servante Abigaïl Williams entretient une relation amoureuse avec son patron, John Proctor. Lorsque la femme de ce dernier, Élisabeth, découvre leur liaison, celle-ci se fait immédiatement renvoyer.

À la suite de son congédiement, Abigaïl se livre à un rituel en dansant nue dans la forêt avec ses amies Betty, Mercy et Tituba. C’est au moment où Betty, la nièce du révérend Parris, se met à souffrir de maux inexpliqués, que des rumeurs de sorcellerie commencent à circuler dans le village.

Plusieurs accusations sont ensuite lancées, avant qu’un procès judiciaire se mette finalement en branle et que des gens soient dénoncés et envoyés en prison, puis à la pendaison.

Vivre l’expérience complète

Dans le but de rehausser leur expérience sur place, les amateurs de sensations fortes de la région avaient aussi la possibilité de prendre part à la nuit occulte qui plonge ceux-ci au cœur des événements troublants relatés au cours de la pièce.

«Il s’agit d’un parcours d’une longueur de 1,7 kilomètres et d’une durée d’environ deux heures, en forêt. Un seul groupe de 25 personnes par soir peut y assister», explique la metteure en scène, Pamela Doyon.

Pendant le trajet nocturne, les sorcières prennent d’assaut les membres de l’assistance et leur demandent de les aider à accomplir une mission bien précise.

«Deux possibilités s’offrent aux participants. Ils peuvent être directement impliqués dans cette quête ou, au contraire, porter un bracelet lumineux qui les protège et leur évite tout contact avec les différents personnages», ajoute-t-elle.

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Mission accomplie

Toutes deux éclairées exclusivement au feu et mises sur pied par Créativa Productions, la proposition théâtrale, de même que la nuit d’épouvante qui s’en suit, mettent d’ailleurs en vedette une vingtaine de comédiens et de figurants provenant uniquement de la Beauce.

«Avec ce spectacle, je désirais démontrer que l’effort commun est possible et que les gens sont prêts à s’impliquer dans leur milieu pour qu’il soit plein de vie. C’est mission accomplie», indique Mme Doyon.

La principale intéressée souhaite donc non seulement remercier les partenaires financiers qui ont cru en cet événement et le public qui s’est rallié à la cause culturelle en s’y rendant en grand nombre lors du premier week-end, mais également ceux et celles ayant donné des centaines d’heures de leur temps, de façon bénévole, afin de mener ce projet à terme.

«Je veux souligner la force collective de l’équipe qui a travaillé avec moi, ainsi que la contribution de l’ensemble des comédiens qui ont sacrifié du temps en famille pour le dédier au théâtre. Ils sont tous tellement crinqués, c’est beau à voir», conclut-elle.

Pour y assister

La soirée du vendredi 30 août affichant déjà complet, les intéressés peuvent toutefois se procurer des billets pour le samedi 31 août dès maintenant, en consultant le site Web de l’événement.

Notons que des supplémentaires, qui se dérouleraient les 6 et 7 septembre, pourraient être annoncées prochainement.